Même carrément à l’Ouest, les OGM on n’en veut pas !
Depuis 2008, la loi autorise en France la culture de plantes OGM en plein champ. Loi ou pas
loi, nous refusons de voir dans nos campagnes des cultures
de plantes OGM… qui finiront dans nos assiettes. Tous ensemble, nous pouvons empêcher
ce nouveau danger dans notre région déjà polluée par les nitrates et les
pesticides.
Les
objectifs du COLLECTIF Alerte à l'Ouest
-
alerter et informer sur les OGM, éclairer sur la confusion
entretenue entre OGM en laboratoire et OGM en plein champ ;
-
boycotter les produits contenant des OGM ;
-
interpeller les élus locaux pour interdire la culture de plantes OGM en
plein champ sur notre territoire, pour garantir l'approvisionnement des
cantines publiques (écoles,crèches, maisons de retraite) en produits garantis
sans OGM.
Pourquoi refusons-nous les OGM en plein champ?
L’information diffusée actuellement
sur les OGM est faite de mensonges et de tromperies. Pourtant des chercheurs
indépendants lancent des alertes sur les problèmes scientifiques soulevés par
les OGM en plein champ.
Les OGM sont des
plantes à pesticides : ils font
augmenter l'utilisation des pesticides, déjà présents dans nos sols, notre eau,
notre air, nos aliments. Les espèces disparaissent, tandis qu'augmentent
cancers et maladies. L'Argentine en fait
déjà la démonstration.
Les OGM sont incontrôlables : en créant
des organismes nouveaux et en les lâchant dans la nature, on joue les apprentis
sorciers, on n’en maîtrise pas toutes les conséquences.
Les OGM ne peuvent pas coexister avec
des plantes non OGM encore moins avec des cultures bio, car les
graines ne connaissent pas les frontières cadastrales, ni les frontières entre
espèces. La contamination est inévitable et
irréversible. C'est déjà prouvé au Canada.
Les OGM ne
résoudront pas la faim dans le monde : au
contraire, les firmes de l'agrobusiness, Monsanto en tête, asservissent les
paysans et les appauvrissent en leur vendant des semences brevetées. Elles les expulsent de leurs terres ou
massacrent les forêts pour produire à partir de plantes OGM des agrocarburants,
appelés à tort “biocarburants” ou “carburants verts”. On cultive pour rouler et
non plus pour manger.
Quand le dernier
arbre sera abattu, la dernière rivière asséchée, le dernier poisson pêché,
alors l'homme va s'apercevoir que l'argent ne se mange pas. Proverbe Cree
(Indiens du Canada)
Avant qu'il ne
soit trop tard, parce que les
OGM représentent une nouvelle menace contre la vie elle-même,
nous avons décidé de ne pas laisser faire et de réagir. Plus nous
serons nombreux, mieux nous pourrons résister.
Si, comme nous,
vous êtes inquiets et scandalisés, rejoignez-nous,
soutenez-nous, parlez-en autour de vous
06 21 04 86 56