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mercredi 30 novembre 2016

Film et débat énergie solaire, Les voleurs de feu de Brigitte Chevet, jeudi 8 décembre 2016 à Audierne

Projection-débat du film "Les voleurs de Feu"
en présence de la réalisatrice Brigitte Chevet
jeudi 8 décembre à 20 h 45
cinéma Le Goyen à Audierne 
L'occasion de parler du solaire qui connaît depuis 40 ans une série de déboires dans notre paysqui ne jure que par la poursuite de l'aventure nucléaire. Aujourd'hui encore 85 % des crédits de recherche et développement dans le domaine de l'énergie sont consacrés à l'atome. 
Quelle place au soleil ? sera le thème du débat qui suivra le film.
 
Le film
Écrit et réalisé par Brigitte Chevet, « Les voleurs de feu » est un film sur l’histoire politique de l’énergie solai
re en France où la recherche dans ce secteur était la plus en pointe encore dans les années 70 … avant d’être mise en sourdine dans le contexte du tout (ou presque) nucléaire. En trame de fond, les hauts et les bas de l’énergie solaire avec le lancement des premiers tarifs d’achat en 2006, la montée en puissance puis la grande crise dramatique de fin 2010 avec le moratoire et la perte de 10000 à 15000 emplois en 2011 et les années suivantes. N’empêche, le solaire se développe partout dans le monde, et en France aussi, la résilience des plus enthousiastes et des plus courageux (voire des plus téméraires !) finira par payer. Brigitte Chevet mène l’enquête …  


Brigitte Chevet
Après une formation et un travail dans le journalisme, Brigitte Chevet se consacre à la réalisation de reportages et de documentaires.
En sus de son dernier film, Les voleurs de feu,  elle a réalisé deux autres qui traitent des questions
énergétiques :
- L’affaire Plogoff  (2000)   prix Ar Men Festival de Douarnenez 2000
- Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre (2008) Sélection Festival de Montréal, Mois du Documentaire 2008, Prix de l’enquête scientifique au festival du journalisme d’Angers 2008


 Le débat
A l’issue du film un débat, en présence de la réalisatrice Brigitte Chevet,  sur le thème : Quelle place au Soleil ? 

L’énergie est en plus que jamais notre affaire à tous et face aux grands groupes producteurs et distributeurs d’énergie centralisée, que pouvons-nous faire en tant que citoyens pour changer la donne ? 

Organisation :

Plogoff Mémoire d'une Lutte - Memor Stourm Plougoñ
Toile d’Essai Cinéma Le Goyen Audierne
Avec le soutien de
 

Collectif Alerte à l'Ouest, 
On y Est Collectif pour un territoire en transition dans le Cap Sizun, http://onyest.bzh/
ATREIS, Association des Amis de la Transition Energétique de l’Île de Sein http://www.atreis.bzh/

jeudi 13 novembre 2014

Nucléaire indien, à Pont-Croix




NUCLEAIRE INDIEN SOUS HAUTE TENSION : Projection en présence du réalisateur indien Pradeep Indulkar
Jeudi 13 novembre 2014 à Pont-Croix Espace Bolloré
Colère et détresse à Tarapur Résistance face à Areva à Jaitapur

Film "High power" (Haute tension), primé au Festival Uranium de Rio de Janeiro en 2013, qui présente les témoignages poignants de la population du village de Tarapur où fut installée il y a 45 ans la première centrale nucléaire indienne. Paysans et pêcheurs ont perdu leurs terres fertiles, leurs lieux de pêche et leur santé...
Court-métrage "Jaitapur en direct", juste finalisé, qui présente la lutte aujourd'hui de la population locale contre le projet de construction d'une gigantesque centrale en zone sismique sur un site littoral encore préservé, avec des réacteurs EPR exportés par Areva !

Le réalisateur Pradeep Indulkar sera présent pour échanger, via son traducteur André Larivière avec le public et parler au nom des opposants indiens au projet de Jaitapur.
Entrée : Libre participation 
Organisation : Alerte à l'Ouest,
Plogoff mémoire d'une lutte, Sortir du nucléaire Cornouaille

Pradeep Indulkar revient pour la deuxième fois en France pour informer sur les projets nucléaires  en Inde. Il sera accompagné de son ami et traducteur, ANDRE LARIVIERE militant anti-nucléaire de longue date. Partant de Carcassonne le 29 octobre, ils remontront vers Toulouse, Cahors, Niort, Saintes, Nantes...ils seront dans le Finistère entre le 13 et le 17 novembre, puis continueront vers l'Ile et Vilaine pour terminer leur tournée à Caen vers le 20 novembre. 
PRADEEP INDULKAR
ll a travaillé 12 ans comme ingénieur mécanicien dans la recherche nucléaire, puis s’est tourné en 1994 vers l’éducation à l’environnement. En 2009 il a rejoint la lutte contre le projet de centrale nucléaire de Jaitapur, sur le littoral Ouest en zone sismique, décidé par le gouvernement indien antérieurement à la catastrophe de Fukushima au Japon. Pour sensibiliser le public, il réalise un film montrant la colère et la détresse des habitants riverains de la première centrale nucléaire construite en Inde à Tarapur il y a 45 ans.
LES RAISONS D'UNE TOURNEE EN FRANCE  
Parce que c'est le groupe français Areva qui prévoit de vendre six réacteurs EPR à l’Inde, ce qui ferait de Jaitapur la plus grande centrale nucléaire du monde. En 2009, un accord de coopération entre les deux pays a été signé pour les deux premiers EPR. Pour l’heure le contrat est en pleine négociation. Suite à l’accident de Bhopal en 1986, le gouvernement indien impose une clause qui élargit la responsabilité du constructeur, ce qui ennuie les autorités françaises.  
LA SITUATION DE L'EPR  
Le réacteur EPR (Réacteur pressurisé européen) est un modèle de centrale nucléaire développé par AREVA, plus puissant et plus complexe que ceux qui l’ont précédé. Pas un seul n'a encore été mis en service dans le monde. Un premier EPR est en construction à Flamanville (Manche), et un autre en Finlande. Ces deux chantiers accumulent les retards et les surcoûts. AREVA mise sur plusieurs promesses de contrats dans des pays tels que l'Inde (Jaitapur), la Chine, la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud..., alors que plusieurs pays ont déjà préféré renoncer à cette technologie dangereuse et coûteuse. 
LE PARC NUCLEAIRE EN INDELe parc nucléaire en Inde est composé de 20 réacteurs répartis sur 6 sites qui assurent moins de 5 % de l'électricité du pays. L'objectif du gouvernement indien est d'atteindre 20 % dans les prochaines années.








vendredi 20 avril 2012

La terre outragée, pour ne pas oublier Tchernobyl, au cinéma Le Goyen à Audierne

LA TERRE OUTRAGEE
un film pour ne pas oublier Tchernobylun film singulier, à soutenir, à découvrir...il y a 25 ans à Tchernobyl, la vie était douce : synopsis et bande annonce

Le nouveau film de Michale Boganim offre une vision intime de la catastrophe de Tchernobyl. Un film fort qui a reçu le Prix du public pour la Meilleure fiction au Festival du Film International d’environnement.

Il a fallu quelques heures pour que tout bascule. En ce 26 avril 1986, la vie suivait son cours à Pripiat, petit village proche de Tchernobyl. Anya et Piotr célèbrent leur mariage, le petit Valery et son père Alexeï, ingénieur à la centrale, plantent un pommier, Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée habituelle dans la forêt… Puis l’accident nucléaire a eu lieu, et rien n’a été épargné. Les populations sont évacuées brutalement. Réquisitionné pour éteindre l’incendie, Piotr ne reviendra pas. La nature subit de plein fouet la pollution radioactive : les animaux des fermes s’agitent et cherchent à fuir, les feuilles des arbres se dessèchent, les poissons du lac flottent à la surface par centaines… Alexeï, condamné au silence par les autorités, préfère disparaître.
 
Dix ans plus tard, Pripiat, ville fantôme désertée par ses habitants, est devenue un no man’s land, gigantesque Pompéi moderne érigé en un étrange lieu de tourisme… Anya travaille comme guide dans la zone, tandis que Valery y cherche les traces de son père et que Nikolaï, lui, persiste à cultiver son jardin empoisonné. 

Film de fiction, La Terre outragée retrace l’histoire de destins brisés par la catastrophe. Michale Boganim est allée à la rencontre de ceux qui ont vécu cette journée de 1986 pour écrire un scénario fidèle à la réalité. « À la manière des anthropologues, j’ai vécu avec les gens pour aller vers l’intime », raconte-t-elle. L’événement en soit reste « hors-champ », la réalisatrice ne voulait pas « montrer la catastrophe elle-même. Le défi, c’était de faire un film, de tourner des images sur l’invisible ». A Pripiat, le temps a été vitrifié par l’explosion et s’est transformé en éternité. « Aujourd’hui, c’est comme si la nature avait gagné sur l’homme, avait mieux résisté. Pripiat est devenu un paradis pour les animaux, la forêt a envahi la ville, il y a plein d’animaux sauvages partout, des chevaux en liberté, des loups… La végétation est resplendissante », note la réalisatrice. 

Sélectionné dans de nombreux Festivals, La Terre outragée a remporté le Prix du public aux Premiers plans d'Angers et le Prix du public pour la Meilleure fiction au Festival du Film International d’environnement. Retrouvez-le sur les écrans dès le 28 mars.

vendredi 16 mars 2012

De Plogoff à Fukushima, à Audierne, en présence de Nicole et Félix Le Garrec

Vendredi 9 mars 2012, à 20h30, PLOGOFF : Des pierres contre des fusils, en présence des réalisateurs Nicole et Félix Le Garrec, ainsi que de militants de Plogoff, pour la date "anniversaire" de Fukushima
Soirée-débat organisée par Ouest-Cornouaille-Environnement et le Collectif Alerte à l'Ouest, au cinéma Le Goyen à Audierne
article dans Ouest-France
article dans le Télégramme
Compte-rendu dans le Télégramme  Pour "fêter" le triste anniversaire de Fukushima au Japon, le "Collectif Alerte a l'Ouest" a  décidé de visionner le film mythique "des pierres contre des fusils" en présence des réalisateurs, Nicole et Félix Le Garrec, et " d'activistes" de la lutte de toute une population contre l'implantation d'une centrale de 4800 MW à Plogoff  (la plus grosse au monde en 1980) et d'un Etat qui avait oublié ce que c'était la démocratie.