vendredi 27 mars 2015

Paul François (phytovictimes) et Laurent Guillou (salarié Triskalia) venus témoigner à Plouhinec


PESTICIDES, PHYTOVICTIMES
27 mars Plouhinec. Le Collectif Alerte à l'Ouest dans le cadre de la Semaine des Alternatives aux Pesticides organisait la projection du reportage d'Envoyé spécial, "Pesticides interdits, le trafic continue" suivie d'un débat.
Le Président de l'association "Phytovictimes" Paul François a relaté son intoxication avec le "Lasso", son combat difficile contre Monsanto et sa décision de convertir son exploitation céréalière en bio. Installé en Charente maritime, il avait fait plus de 500 kilomètres pour venir témoigner et il a su captiver un auditoire nombreux (plus de 100 personnes) et attentif. http://www.phyto-victimes.fr/
Les salariés de Triskalia, en procès contre leur employeur, s'étaient déplacés. L'un d'entre eux, Laurent Guillou a expliqué les conséquences pour sa santé de l'utilisation de pesticides interdits. http://www.generations-futures.fr/sinformer/pesticides/
Quelques jours après la reconnaissance du Glyphosate (le fameux round up) comme « cancérigène probable », Monsanto cherchait à discréditer et faire taire les scientifiques. http://www.terraeco.net/Monsanto-Roundup-OGM-glyphosate,59150.html





PRODUITS PHYTOSANITAIRES
Au champ, au jardin, à la maison "TRAITER n'est pas JOUER"
Projection-débat
autour du documentaire de France 2 "Pesticides interdits, le trafic continue"
avec la participation de l'association "PHYTO-VICTIMES", engagée auprès des salariés contaminés de Nutréa-Triskalia
vendredi 27 mars 20h30
PLOUHINEC salle Chez Jeanne

« Traiter » , un jeu d’enfant !?...
À l’origine, ni gros mot, ni gros maux : «phytosanitaire» désignait ce qui prend soin de la santé des plantes.
Il s’agissait alors d’appliquer décoctions et autres fermentations naturelles.
Oui mais voilà...La «civilisation de la pétro-chimie» est passée par là. Et la multin
ationale chimique MONSANTO aussi, avec son «recyclage» du trop célèbre «agent Orange» (défoliant utilisé comme arme de guerre au Vietnam), décliné en ROUND UP ou autre LASSO. Leur lobby réussira même l’hallucinante mise hors-la-loi de notre bon vieux purin d’ortie !
Aujourd’hui, les produits chimiques phytosanitaires sont partout (enfin presque, puisque certains d’entre nous résistent !).
Ils sont une évidence au quotidien pour l’agriculteur «conventionnel», et de nombreux particuliers les utilisent comme un vulgaire liquide vaisselle, invités en cela par des conditionnements de plus en plus «pratiques» et ludiques.
Sous forme de gel, sous forme de spray, avec «dosi-applicateur », en «bonbons» bleus, verts, ou roses... Au point que nous sommes aujourd’hui les champions d’Europe de l’usage de pesticides. Cocorico !
Sauf que dans le même temps, le poison s’écoule. Les molécules chimiques font synergie et se concentrent. Dans nos sols, dans nos eaux, dans nos aliments, dans nos...os.
Jusqu’à finir par nous «traiter» nous-mêmes, et nous rendre malades.
Nous sommes tous concernés. Mais certains le sont plus que d’autres : les utilisateurs.
Qu’ils le soient à leur corps défendant (les salariés), ou avec conviction (donneurs d’ordre et particuliers), les acteurs doivent désormais en être conscients : Non, traiter chimiquement ne doit plus être considéré comme un jeu d’enfant ! Ou alors, au même titre que celui de «jouer avec des allumettes»...

Organisation : Collectif Alerte à l'Ouest, Association Phyto-victimes